Finalement tout ne s’est pas passé comme prévu en Nouvelle Zélande, la fin du voyage aura connu pas mal de péripéties mais aussi de très belles rencontres… Promis, dès que possible j’en ferai un récit complet!!
Donc après 1 an (moins 2 jours) dans ce superbe pays, la fin de mon visa approchant, il était temps de le quitter. Après une longue réflexion, j’ai choisit de demander un visa vacances-travail pour l’Australie, afin de gagner un peu de souci, visiter ce pays-continent et me refaire une santé. Le 20 janvier 2016, j’ai donc atterris à Melbourne dans l’espoir d’y trouver un travail rapidement puis d’aller visiter les alentours! Après plus de 2 mois là bas, et sans réelles économies, l’hiver approchant, j’ai choisi de reprendre la route pour d’une part visiter avant l’hiver les régions du Sud, d’autre part me rapprocher des régions tropicales pour m’y installer quelques mois de plus. L’aventure continue!!
Category: Voyage
Dunedin – premières difficultés
Du 29 au 30/01/2015
Il y a des jours où voyager seule est assez facile, d’autres où c’est complètement la galère. Par exemple, mes 24h sur Dunedin ont été (presque) un échec complet.
Commençons par mes lunettes de soleil adaptées à ma vue qui ont rendu l’âme sur la route. J’avais donc le choix entre être violemment éblouies ou voire complètement flou. La première option, bien que douloureuse, semblaient la plus sage. Mais cela ne pouvait être que temporaire. De plus, je comptais me rendre dans les Fiordland dans quelques semaines pour réaliser l’une des Great Walks, mais il me fallait réserver au plus vite les hébergements car l’été les places sont chères. Deux bonnes raisons pour me rendre dans le centre ville.
Heureusement, dans le Lonely Planet j’ai trouvé rapidement l’emplacement du i-Site (kiosque d’informations) liée au DOC (Département de Conservation qui gère les chemins de grande randonnées, les huttes et les campings sur celles-ci, entre autres activités). Moyennant finances et un peu d’astuces, mes réservations ont été faites rapidement. Par contre, il m’aura fallu visiter quatre opticiens différents pour que le dernier accepte de tenter la réparation (avec succès) de mes lunettes (la vis avait cassée à l’intérieur). Il a du prendre pitié de mon air désespéré. Et depuis j’ai une autre paire avec moi!
A peine sortie, il est temps de trouver un endroit pour la nuit. Tous les spots gratuits sont pleins, je me rabats donc sur un camping payant sur la péninsule d’Otago. Ca tombe bien, il y a une colonie d’albatros et une autre de pingouins bleus résident sur celle-ci. En me perdant sur la route, j’ai raté le départ de la visite de la colonie de pingouins (vers 21h , lors de leur retour de mer) et la visite de la colonie d’albatros coûtait bien trop chère. Donc pas d’animaux sauvages pour l’instant.
Après avoir trainé au camping en espérant que le beau temps arrive, je décide d’aller visiter les jardins du château. Dunedin est la seule ville avec un véritable château en Nouvelle Zélande. Ce château étant en haut d’une colline, plus je grimpais, plus le brouillard s’épaississait…
La visibilité étant plus que réduite, même le garde à l’entrée du château me déconseille de payer pour la visite, je n’y verrai rien…
Dernier objectif d’une grande ville: trouver une connexion Internet gratuite et rapide. Le plus simple, celle du Burger King. Heureusement, il y en a un à Dunedin, j’en profite pour faire quelques démarches administratives (prendre une assistance dépannage pour la voiture) et donner des nouvelles, en restant dans ma voiture sur le parking du-dit fast-food. Au moment de repartir, impossible de démarrer… C’est une automatique, et le levier restait coincé sur la position “Parking” donc avec le frein à main, impossible donc de la bouger. Et bien entendu, je suis très mal garée, en plein milieu d’une zone industrielle. L’assistance que je viens de souscrire quelques minutes auparavant impose une carence de 24h avant le premier dépannage gratuit, autrement c’est aussi cher que la souscription… Durant un court instant, je m’imagine passer la nuit sur le parking du fast-food, pour attendre la fin des 24h. Il y a mieux pour passer son samedi soir… Il n’y a pas, il faut que je tente de la dépanner. J’ai laissé les feux de positions allumés durant ma session internet, c’est peut être la batterie. J’ai des câbles fournis par les précédents propriétaires. Je prends mon courage à deux mains et sors mon plus beau sourire pour essayer d’aborder des personnes. Il m’aura bien fallu presque une demie-heure pour me décider, mais du premier coup ça marche! Un groupe de kiwi approche leur van, on connecte tout, la voiture repart! Assez d’émotions en 24h, je crois que cette ville a quelque chose contre moi, je vais continuer la route vers le Sud, profiter de l’Océan et aller dormir loin des villes…
Océan Pacifique
Du 28 au 29/01/2015
C’était l’hiver pour moi la semaine dernière, je suis maintenant dans l’hémisphère Sud, en plein été. Début du voyage, je ne sais pas vraiment où aller, ce que j’ai envie de faire. Je n’ai plus mes repères habituels et j’ai laissé mes premiers compagnons de voyage dans la ville précédente, Ashburton. Autant j’ai apprécier Christchurch, autant Ashburton m’a semblé sans âme. Plus qu’une idée en tête, aller piquer une tête dans l’eau, à la mer, ou plutôt dans l’Océan Pacifique.
En descendant sur Dunedin, entre Timaru et Oamaru, il y a un spot de camping sauvage en bordure d’Océan. Parfait pour ma première nuit solo dans le van, parfait pour mon premier bain!
Premier bain, en pensant aux collègues, amis et famille en plein froid, c’est top! Niveau météo on a vu mieux, mais le coin est sympa. L’eau n’est pas du tout tropicale, mais après un entrainement intensif en Bretagne, ce n’est pas un souci. Par contre, les vagues sont impressionnantes de force. Je n’ai pas osé m’aventurer trop loin en étant seule. Mais je suis heureuse! Et pourquoi pas investir dans une body board ou quelques leçons de surf pour profiter pleinement du Pacifique en toute sécurité… En tout cas, ça y est, je suis lancée dans mon voyage!
Akaroa, l’ancienne colonie française
DU 27 au 28/01/2015
Voiture-van tout juste achetée, quelques provisions dans le coffre, des copines de l’auberge sur les sièges et hop! je quitte enfin la ville pour le début de mon aventure néo-zélandaise. Je viens de faire l’acquisition d’une Honda Odyssey de 1995, avec 4 roues motrices et un lit installé sur une plateforme au dessus des sièges arrières. Ce n’est pas bien haut de plafond, mais ça devrait faire l’affaire pour quelques mois (NOTA: arrivée en hiver, quand il pleut en journée et qu’on ne peut pas s’asseoir sur le lit, c’est le moment de changer pour plus grand). Première sensation pour rejoindre la péninsule Banks, ça tourne les routes ici… Et puis on ne conduit pas du même côté qu’en France, le volant est également pas tout à fait au même endroit, il est à droite ici. Heureusement que je n’ai pas à réfléchir pour le levier de vitesses, c’est une conduite automatique!
Dans l’auberge de Christchuch, j’ai sympathisé avec quelques de mes camarades de chambrée, une allemande et deux américaines. L’une voulait se rendre à Akaroa pour trouver du travail, les deux autres voyageaient sans impératif immédiat, nous voici donc embarquées toutes les 4 pour 2 jours ensemble.
Tout d’abord, il faut sortir de cette grande ville. Heureusement l’atlas, fourni avec la voiture, est plutôt bien détaillé, ma copilote s’en sort assez bien, et la ville est découpée en routes toutes plus ou moins perpendiculaires ou parallèles. Au top! On trouve la highway assez facilement, qui ressemble étrangement à une départementale de chez nous. On traverse des champs, rien de vraiment fantastique, puis cela commence à grimper doucement, de plus en plus, et puis on redescend en virages serrés [là j’ai compris qu’avoir un 4×4 c’est bien, mais avoir de bons pneus serait mieux!] sur l’entrée de la péninsule. Premier point de vue, j’en prends plein les yeux…
Premier spot camping sauvage sur French Farm (c’était destiné je suis sure), première nuit dans le van, première trempette des pieds dans le Pacifique car un bras de celui-ci remonte le long de la péninsule jusqu’au village d’Akaroa.
La péninsule Banks est un ancien volcan, érodé, qui forme une péninsule rattachée à l’Île du Sud, et située à environ 75 km de Christchurch. C’est très vallonné, avec un massif montagneux (enfin pas très hautes les montagnes) qui divise la péninsule en deux. Pour plus de détails, la page Wikipédia est très descriptive. Les collines sont surtout couvertes de pâturages, mais avec un joli mélange de buissons, bois et roches apparentes. Deux principaux ports naturels ont été colonisés depuis l’arrivée des Maoris, puis des Anglais et même des Français! Des baleiniers sont venus s’installés sur l’Île du Sud, et plus précisément, ils ont fondés une colonie à Akaroa au milieu du XIXème siècle. Enfin, ils se sont contentés des miettes laissés par les Anglais, car à quelque temps près, toute l’Île du Sud aurait pu être Français (et donc avoir du bon pain, du bon fromage, etc. Mais c’est une autre histoire). Pour plus de détails sur cette tranche d’histoire, je vous conseille les pages Wikipédia de la péninsule Banks ou du port d’Akaroa.
Alors que je pensais commencer un voyage en pays anglophone, me voila au milieu d’une ancienne colonie française! Bon, après un tour en ville, pas de grandes surprises. En dehors du nom des rues et de quelques commerces et auberges, pas vraiment de trace des Français. Nul part je n’ai entendu ma langue maternelle. Et les magasins ne sont pas spécialement fournis en denrées françaises. Mais le village et son port sont très jolis, des maisons à un étage maximum, des façades colorées, on pourrait presque se croire en Bretagne… Mais le paysage est bien différent. Donc voici quelques photos du point de vue sur la Péninsule. Pour commencer un voyage, il y a bien pire!
Après 24h sur place, il est temps d’aller voir ailleurs et de me séparer des mes premiers compagnons de voyage. Direction la côte Pacifique!
Bonus: vidéo de 2 min pour comprendre la colonisation de l’Île du Sud, et la situation particulière d’Akaroa: ici
Christchurch – côté nature
Du 24 au 27/01/2015
La bonne surprise, quand on regarde la carte de Christchurch, c’est que la moitié du centre ville est en fait un parc immense, ouvert à tous, avec un jardin botanique magnifique… En plus, ce parc accueille de nombreux événements, tel que le World Buskers Festival.
Lors de ce festival, de nombreux artistes viennent présenter leur spectacle sur scène, humoristes (avec l’accent je ne comprenais pas grand chose), musiciens, artistes de rue, comédiens, danseurs, etc. Il y en avait vraiment pour tous les goûts et les couleurs… Et avec ma chance légendaire, je suis arrivée pour les 30 dernières minutes, donc je n’ai vraiment assisté qu’au discours de clôture (bon, j’ai tout de même vu quelques bouts en passant à côté plusieurs fois le jour précédent). Et après je suis restée un peu au soleil, qui tape fort par ici, pour attraper un coup de soleil sous les pieds. Je ne pensais même pas que c’était possible, et bien si!
Pour en revenir au jardin botanique, il est superbe, très fourni en variétés et explications… Il y a une section présentant les plantes résistant à la sécheresse, regroupée par région du monde. Des variétés rares ou impressionnantes. Des arbres gigantesques un peu partout donnent une ombre fraîche et agréable sur le passage. Et ils ne semblent pas avoir tant souffert des tremblements de terre.
Au milieu de ces magnifiques allées, se trouve un petit jardin à la japonaise. Et au milieu de ce jardin se trouve un petit abri et une cloche. Cette cloche est pour la paix dans le monde, elle a été forgée à partir de pièces données par 103 pays. Il semblerait qu’il existe des modèles similaires dans les capitales de plusieurs pays pour symboliser l’entente mutuelle qui dépasse les frontières et contribue à la paix dans le monde. Une de ses sœurs jumelles est dans le jardin de l’ONU à New York. J’aime beaucoup l’intention!
Deux roseraies cohabitent, l’une historique, avec de très anciennes variétés de roses; et l’autre plus récente, mais extrêmement pédagogique: tous les croisements pour obtenir des roses magnifiques sont exposés avec les variétés originales et croisées.
Au milieu de la roseraie, se trouve un cadran solaire très ancien (mais je ne me rappelle plus des détails), avec tout ce qu’il faut d’ajustement statistique pour obtenir l’heure précise quelque soit le moment de l’année… C’est vraiment impressionnant et je n’ai pas complètement tout compris comment cela fonctionnait, mais il parait que pour l’époque de création, c’est remarquable de précision…
Pour finir la description rapide de ce jardin très étendu, il y a une petite section dédiée à la végétation native de l’île. Ma première impression en entrant dans cette mini-forêt est qu’avec l’ombre de ces arbres, il fait vraiment frais! Et ça change bien du soleil brûlant à l’extérieur… Aussi pédagogique que peut l’être un jardin botanique, chaque espèce emblématique est représentée avec, côte à côte, une plante juvénile, une plante adolescente et une plante complètement mature. Ce qui permet aisément ensuite de les reconnaître dans la nature “sauvage”. Ci-contre, deux espèces endémiques de l’île.
Tout d’abord, la silver fern (ou fougère argentée) qui est le symbole de la Nouvelle Zélande. Cette fougère commence bien comme nos fougères bretonnes (entre autres), puis elle commence à faire un tronc et fini comme un palmier, à plusieurs mètres du sol. Son nom d’argenté provient de la couleur de pollen qui recouvre le dessous de ses feuilles au printemps. Les Maoris se servaient de ces arbres pour indiquer une entrée de chemin ou une cache.
Ensuite le flax (je n’ai pas trouvé de traduction en français), ces grandes feuilles vertes. Cette plante peut mesurer jusque 2 m de haut, fleurit par grappes bleu-violet. Les Maoris se servaient des feuilles comme matière première pour du tressage (paniers, habits, etc.) car les feuilles sont très ligneuses et se conservent bien dans le temps. Par contre, ils ne prélevaient pas plus de 3 feuilles par pied pour permettre à la plante de vivre et de produire d’autres feuilles pour l’année suivante. Les graines, quant à elles, sont très saines pour l’alimentation (et même en faire de la farine). Si bien qu’on en trouve régulièrement dans des recettes d’aliments de supermarché type pain de mie etc.
Bien que très agréable, je n’ai pas eu l’envie de m’attarder plus que cela dans cette grande ville. Dès que j’ai eu acheté ma voiture/van, je me suis enfuie pour aller explorer la vraie nature de cette île.
Christchurch – côté ville
24 au 27/01/2015
Mes premiers pas sur ce nouveau pays ont commencés par la plus grande ville de l’Île du Sud, tristement connue pour ses tremblements de terre qui l’ont en partie détruite en 2011, Christchurch. Ici, les cicatrices sont partout, des bâtiments fermés, cassés, en partie détruits à tous les coins du centre ville, notamment la cathédrale, symbole de ce drame. Le centre ville historique est plutôt fantomatique, cela donnerait presque des frissons…
Par endroit, il reste tout de même des espaces sauvés des tremblements de terre, notamment une rue touristique à l’européenne, avec son tramway et son magicien (qui tient un discours ironique tous les jours en place publique, sur l’éducation, la place des femmes dans la société, la servitude du travail et la magie. Difficile de savoir à quel moment il était sérieux et à quel moment il ne l’était pas!)
Cette magnifique structure a elle aussi été préservée malgré les incidents. Elle est pourtant située sur la place de la cathédrale… Elle représente les écosystèmes et plantes qui devaient se trouver à l’emplacement de la cathédrale avant que les hommes n’arrivent.
Les bâtiments les plus touchés en 2011 ont été démolis, laissant place à de larges espaces en plein milieu de la ville. Le rêve pour certains Parisiens, de mauvais souvenirs pour les kiwis. Une grande campagne de ‘gap filling’ a donc été lancée et de nombreux projets ont émergés. Il est assez facile de faire le tour de la plupart d’entre eux en se promenant une journée à pieds.
Le drame a beaucoup touché les habitants et le souvenir des disparus est apparent à plusieurs endroits, notamment les Empty white chairs, 185 chaises, une pour chacune des victimes, toutes différentes comme le sont les personnes, peintes en blanc et ouvertes au public.
Et puis il faut bien aller de l’avant. Une nouvelle cathédrale était donc nécessaire, et donc c’est un architecte japonais qui s’y est collé. Pour un résultat un peu déconcertant au premier abord: la Cardboard cathedral. Une forme originale, des matériaux de récupération (des tubes de carton), même si je n’étais pas convaincue au début, finalement c’est pas si mal!
Pour plus d’informations (pour anglophones) : http://en.wikipedia.org/wiki/Cardboard_Cathedral
La plupart des magasins et commerces ayant également été durement touchés, un nouveau centre commercial a émergé de terre, le Re:Start. Les locaux sont en fait des containers. L’ensemble est sympathique et mérite un détour!
Et au milieu de décombres, un peu de couleur ne fait pas de mal… Dans l’hyper centre, les barrières empêchant d’accéder aux bâtiments abîmes sont décorées de cubes de couleur…
Un peu partout, des graffitis géants décorent les murs de bâtiments fermés, voués à être démolis.
Des œuvres d’art ornent des espaces vides. Il est possible de récupérer une carte de la ville au iSite (centre d’information touristique) présentant l’ensemble des lieux à visiter pour voir toutes les œuvres d’art.
Et puis il y a aussi quelques projets intéressants qu’on trouve en se promenant dans les rues, notamment un étonnant site de ferme urbaine sur une ancienne friche : http://www.gardencity.org.nz/projects/agropolis/#pagetitle
Pour conclure, l’ambiance de Christchurch est vraiment particulière: à la fois pesante par ses vides et ses ruines de partout et en même temps pleine de vie et de couleur grâce à tous ces artistes …
Let’s go !
Depuis le temps que je voulais faire un grand voyage dans ma vie, j’ai enfin eu le courage de tout quitter pour partir a l’aventure en janvier 2015. Jusque là, mes voyages s’étaient limites a la sphère européenne – nord africaine, cette fois-ci je vise grand, ce sera la Nouvelle Zélande! (Une événement familial m’a également bien motive pour le choix de la destination principale…) Et puis bon, quitte a traverser la planète pour y aller autant en profiter pour visiter d’autres pays sur le chemin… Mais ce sera pour le trajet retour, car l’été a déjà commence depuis fin décembre là bas et j’ai bien envie d’attraper autant de soleil que possible!
J’avais en tête de voyager plutôt léger pour ne pas trop m’encombrer pour la suite du voyage, notamment si je passe par l’Asie. L’idée étant d’acheter un van (ou au moins une voiture break) pour dormir et cuisiner dedans et ainsi économiser sur le budget hébergement. Je pensais bien aussi prendre l’option Wwoofing (ou HelpX) c’est-a-dire de travailler a mi-temps en échange de l’hébergement et la restauration.
Même si c’est l’été tout là bas, le pays est très montagneux et tous les guides touristiques précisent bien qu’en une seule journée toutes les saisons peuvent arriver (et ce n’est pas faux), il faut donc prévoir pour tous les temps. Finalement, tout (ou presque) est rentre dans mon nouveau sac a dos (merci la famille!) de 45+10L avec la tente et le matelas sur les cotes. C’était à peine croyable! Et heureusement qu’il y a les Op Shop et autres Salvation Army sur place pour compléter ma garde robe avec des vêtements de seconde main et pas chers!!
C’est en suite parti pour 36h de transport, 12h de décalage horaire et 4 différents avions :
Premier choc climatique, il faisait -2°C en allant a la gare, c’est maintenant un bon 18-20°C…
Deuxième choc thermique, on depasse maintenant les 30°C !
Petit clin d’œil lors du passage du duty free, ils ont du champagne Veuve Cliquot et Mumm. Mais bon, même avec peu de taxes, ce n’est pas pour toutes les bourses!
Un dernier saut et une deuxième courte nuit dans l’avion avant d’arriver sur le territoire Néozélandais.
Le + en arrivant a Auckland : certaines personnes sont pieds nus dans l’aéroport, et ça, ça me plait beaucoup!
Le – en arrivant a Auckland : les contrôles sanitaires de la douane m’ont rendu ma tente dépliée. Il a donc fallu la replier en plein milieu du terminal!
Dernier vol interne avec Air New Zealand. Ce qui m’a permis de voir la meilleure vidéo de sécurité aérienne ever (vidéo ci-dessous). Ce voyage épique commence bien!